Mali : Libération des éléments du MNLA et HCUA et la levée des mandats d’arrêts contre certains chefs des groupes armés

21 octobre 2013

Mali : Libération des éléments du MNLA et HCUA et la levée des mandats d’arrêts contre certains chefs des groupes armés

 

Coat of arms of Mali,via wikipedia
Coat of arms of Mali,via wikipedia

 

Libération des éléments du MNLA et HCUA

En application de l’accord préliminaire de Ouagadougou signé le 18 juin 2013 entre le gouvernement du Mali et le MNLA et HCUA, le tout nouveau pouvoir malien vient de libérer une quarantaine de prisonniers rebelles, au grand dam de la population malienne et des défenseurs de droit de l’homme.  Pour rappel, l’article 18, alinéa 3 de l’accord préliminaire de l’Ouagadougou stipule : ‘A cet égard, elles s’engagent à libérer les personnes détenues du fait du conflit armé dès l’entrée en vigueur du cessez-le-feu’.

L’État étant une continuité, le tout nouveau gouvernement  de M. Oumar Tatam Ly a l’obligation de prendre le bilan en entier du gouvernement sortant et non l’actif ou le passif. A cet effet, le gouvernement malien vient juste d’honorer l’engagement qu’il a prit devant la communauté internationale le 18 juin 2013 à Ouagadougou.

L’accord de Ouagadougou  ne fait pas mention d’une quelconque  levée des mandats d’arrêt internationaux contre certains chefs des groupes armés

Apres avoir passé en revue l’accord préliminaire du 18 juin 2013 de Ouagadougou, nulle part je n’ai constaté une quelconque demande ou l’autorisation de la levée des mandats d’arrêt  internationaux contre les chefs des groupes armés.  Et pourtant le samedi le 12 octobre 2013 dernier, Me Mohamed Ali Bathily, ministre de la justice et garde des sceaux, a annoncé la levée prochaine des mandats d’arrêt visant certaines personnes soupçonnées d’avoir commis les crimes et exactions dans le Nord du Mali, soit total 28 personnes.

Levée ou pas des mandats d’arrêt c’est le même statuquo

La situation restera toujours la même chose en cas de levée ou pas mandats d’arrêt internationaux contre les chefs des groupes armés. D’après le procureur général Daniel Téssougué un certains nombre de mandats ont été lancés, mais pratiquement aucun pays n’a obtempéré, alors que ces pays ont une obligation à obtempérer. Selon toujours lui, c’est une grande déception pour la justice, on sent un manque total de collaboration. Il explique également qu’il ne trouve aucune explication à cette situation, si ce n’est pas la mauvaise foi.

 

« Nous descendants ont des droits sur nous »

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